La 5e de Couv’ évacue aujourd’hui sa frustration sur l’un des coups de coeur de l’année 2019 : Jagaaan de Kensuke Nishida et Muneyuki Kaneshiro. Publié chez Kazé, le manga s’était fait remarquer par son approche déjantée des thèmes liés à l’injonction sociale.

Jagaaan : frustration, endorphine et boules de crottes.

Cependant, a-t-on affaire à un simple concentré de bagarre pour tous ceux qui subissent la foule sans masque ? (Ou au choix : leur belle-famille en vacances, les soldes, les embouteillages, etc.) Venu du Japon, le pays de la pression sociale permanente, Jagaaan ne serait-il pas le manga idéal pour passer sa frustration et se purifier de nos pulsions dans un grand élan cathartique ? Manga, bagarre, sexe, hémoglobine… le bingo semble entièrement coché. Mais la question n’est-elle pas un peu trop vite répondue ?

Raisonnements et Sentiments.

De fait, au premier abord, le manga se présente sous une forme pop et jubilatoire de pétage de plomb en règle. Pourtant il n’en reste pas moins une lecture introspective, voire philosophique. Car aux côtés du héros, Shitarô Jagasaki, jeune flic à la vie plus que monotone, on se surprend à peser le pour et le contre des choix qu’il devra faire pour mener sa mission à bien. Et oui, que faire quand devenir un justicier aux supers pouvoirs vous rend accro à l’adrénaline et à vos désirs les plus sombres ?

Pour laisser votre conscience en vacances, écoutez Johnny, Julie et Maxime en débattre. Et pour poursuivre le débat et partager avec nous les ténébreuses pensées que vous évoque Jagaaan, c’est sur #5dc le groupe de débat autour du manga.

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