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Après la joie évoquée dans la dernière  semaine, Helter Skelter fait l’effet d’un électrochoc. Noir, intimidant, frontal. C’est pourtant un titre unique qui, osons le dire – n’a pas pris une ride ! Et pour cause, un des thèmes majeurs de ce manga de Kyôko Okazaki est de questionner dans nos modes de vie modernes, cette recherche obsessionnelle de la beauté féminine et tous les recours possibles pour l’atteindre, la garder, la rendre… immortelle.

 

Miroir, mon beau miroir…

Réédité par Atelier Akatombo en 2023, Helter Skelter est un conte sombre et macabre. Celui de la descente de Lili ou Ririko, mannequin adulée pour sa plastique, ses frasques. Mais sa réalité est tout autre. Le secret de sa beauté, hypnotique et capiteuse, est dans le bistouri. Charcutée depuis son adolescence pour se créer une plastique idéalisée, soumise à d’énormes quantités de médicaments qu’elle doit ingurgiter pour maintenir l’illusion, quelques instants, quelques heures de plus. à l’aube des années 2000, alors que le monde n’a pas encore plongé, tel Narcisse dans les reflets des dalles lisses des téléphones intelligents, Okazaki nous prévenait déjà. La gloire, la renommée, la prévalence des apparences, autant de miroirs aux alouettes qui allaient petit à petit envahir notre quotidien.

 

 

Belle et Bêtes.

Dans sa première édition chez Sakka, la couverture annonçait la couleur. Sombre mais avant tout, dérangée et dérangeante. Le mannequin, cette personnification de la beauté, fixant intensément son lecteur semblait “s’auto-défigurer”. Cette image reflète parfaitement le propos du manga. Dans sa terrible fuite pour se libérer, Ririko va commencer par se blesser, blesser son entourage, jusqu’à un acte désespéré pour la survie de son individualité. Bien évidemment, les lecteurs sont aux premières loges de ce naufrage. Ils sont les complices d’un système qui se repaît de chaires juvéniles. Le grand Bââl prêt à sacrifier la santé physique et mentale des jeunes filles, dévorant leurs maigres économies pour les pousser à devenir autres. Leur regard étant la seule approbation possible. Gare à celui qui oserait détourner son regard du sabbat organisé pour son loisir !

Pourtant, s’il y a bien une chose à retenir, c’est que malgré tout son ressentiment, Ririko n’est pas une victime. Féroce, elle entame un bras de fer avec un procureur poète à ses heures. Déterminé à démêler une sordide affaire de trafic d’organes, il se pose comme le seul, suffisamment détraqué lui-même, à pouvoir parler la même langue que cette Belle devenue Bête.

Girl Power.

Ce manga est assurément un coup de poing. Comme certains titres édités à la même période chez Sakka ( All My Darling Daugthers, Blue, Qta Minami ) dont beaucoup de titre d’Okazaki ( Pink, Rivers’ Edge)… Ces autrices parlaient librement de leur jeunesse, de sexualité, de leurs aspirations. Enfin, elles s’offraient des bulles en manga, à l’opposé des vies étriquées qui leur étaient toujours proposées. Ces josei mériteraient vraiment d’être réédités vingt ans après. Pour les histoires qu’ils proposent. Pour les autrices qui se révèlent entre les lignes, pour montrer la diversité virulente intrinsèque aux mangas. Tandis que les chiffres des instituts de veilles sanitaires s’inquiètent toujours plus des dégâts psychiques causés par l’omniprésence de l’Image et à l’heure où un nouveau public cherche à découvrir les maillons manquants de l’histoire du manga, ces rééditions seraient plus que bienvenues.

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Cette semaine, on revient dans l’actualité avec la série Nodame Cantabile de Tomoko Ninomiya. un titre culte au Japon et qu’on avait évoqué notamment dans notre émission sur la musique. Sa réédition chez Pika Edition au format Masterpiece nous donne toute latitude pour parler de ce titre hyper réjouissant.

Accords et désaccords.

Le manga suit les parcours chahutés de deux prodiges de la musique classique. Lui, Shinichi Chiaki, fils d’un grand pianiste japonais. Il veut entrer dans ce monde en suivant les pas d’un maestro, ami de son enfance européenne. Or, un traumatisme l’empêche de monter dans un avion. Elle, Megumi Noda, surnomée Nodame, débarquée de sa cambrousse japonaise, génie du piano mais réfractaire à toute discipline. Difficile pour percer dans un domaine où la rigueur fait loi. Le frustré caractériel et la bouseuse ignare seront vite rejoint par une galerie de personnages tous plus barrés les uns que les autres.

En avant la musique !

Le succès de Nodame Cantabile repose indéniablement sur le caractère facétieux et retors de ses personnages. Eux-mêmes étant le miroir de leur autrice. Tomoko Ninomiya avait signé l’hilarante série Tensai Family Company ( feu Asuka, en …1995 !). Dès lors, le public français savait à quoi s’attendre. Une autrice érudite, portée sur les voyages, les chocs culturels, des histoires chorales et friandes de doux dingues. Bref, des artistes. Avec sa série Nodame Cantabile, Ninomiya nous répète sa déclaration d’amour à tous ces farfelus, ces inadaptés sociaux pourtant portés aux nues, chacun étant génie dans son domaine. Par ailleurs, l’idée du manga est d’après Ninomiya elle-même, inspirée par une “vraie” Nodame, surprise à jouer divinement du piano dans une chambre remplie de détritus.

Et la musique devient or.

Commencée en 2001, Nodame Cantabile est un raz de marée au Japon. Pré-publiée par le magazine Kiss, la série remporte le prix Kodansha du meilleur shôjo en 2004. En mars 2023, on recense 39 millions d’exemplaires vendus rien qu’au Japon, et la série se classe dans le top 50 des mangas les plus vendeurs.

Si sur le papier, le style de la mangaka paraît simple et parfois dépouillé, l’énergie dégagée par les personnages eux-même les rend irrésistiblement vivants. A ce jour, on compte de nombreuses adaptations, en animation mais aussi en drama ou en long métrage. De fait, les aventures musicales de ces trublions sont d’autant plus drôles, une fois mises en mouvement et bien entendu, accompagnées de musique.

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