Retour sur les bancs de l’école cette semaine avec Assassination Classroom, un manga cher à plusieurs membres de La 5e de Couv’ ! Terminée en 2018, cette série publiée chez Kana qui compte 21 tomes fait partie des récents titres incontournables du sacro-saint Shonen Jump. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’image de son personnage central Koro-Sensei, le manga a encore pas mal d’enseignements à nous livrer…

Assassination Classroom a-t-il tué le game ?

Et le premier d’entre eux serait sans doute le fait de ne pas se fier aux apparences… Car si Assassination Classroom – “AssClass” pour les intimes – s’inscrit dans une longue tradition de manga scolaire, il s’en démarque par son curieux postulat. Le récit met en effet en scène une classe d’aspirants assassins dont l’objectif n’est autre que la suppression de leur prof lui-même ! Le shonen, récit d’apprentissage par excellence, trouve ainsi en Assassination Classroom une mise en abyme fun et débridée autant qu’un véritable propos sur l’importance des liens et de notre volonté à “tuer le père” pour se construire en tant qu’adulte.

Un OVNI du Shonen Jump.

Mais comment un manga aussi surprenant et atypique a-t-il donc pu tirer son épingle du jeu dans les pages d’une institution aussi codifiée que le Shonen Jump ? Est-ce dû à son histoire, son côté méta, ses références, son humour, ses personnages, ses méchants, ou tout simplement le charisme et la pédagogie de Koro-Sensei ? C’est parti pour près d’une heure de cours d’histoire sur AssClass pour répondre à cette équation digne des plus redoutables problèmes de maths : pourquoi aime-t-on tant ce manga singulier ? Prenez des notes, Johnny, Kanyar et Maxime vous font la leçon ! Et pour, vous aussi, partager vos savoirs inutiles avec Jo-sensei, venez sur #5dc le groupe de débat autour du manga.

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