Zeldris aurait-il pu être le héros de Seven Deadly Sins ? – Nakaba Suzuki en interview

29 avril 2021

Les méchants de nekketsu sont passés au crible dans un précédent podcast et la fin du manga fait l’objet d’un débat dans une autre émission. Ces échanges sont notamment nourris par une interview que Nakaba Suzuki a donnée à un magazine français. Et quand on comprend sa façon de voir les choses, ça motiverait presque une envie d’imaginer une version alternative de Seven Deadly Sins.  

C’est dans le hors-série du magazine Japan Live dédié à Seven Deadly Sins qu’on peut lire cette longue interview de l’auteur japonais. Dans ces pages consacrés au manga mettant en scène Meliodas et Elizabeth, on découvre cet artiste à part. Ainsi, il nous parle des antagonistes du shônen nekketsu et de ce qu’il aime dans la création des vilains pour son œuvre. 


Nakaba Suzuki :

Ce qui rend un méchant intéressant, c’est la motivation qu’on lui donne. Il doit suivre une sorte de justice, même si elle est très personnelle. Il doit y croire et plus encore, il faut que le lecteur aussi puisse y croire. Dans sa psychologie, il faut que son but soit juste, qu’il soit normal de se battre pour lui. Et bien sûr, il doit vouloir imposer sa vision des choses. Parce que s’il fait le mal pour le mal, seulement pour tout détruire, ça ne sera pas génial. Ou ça ne le sera pas très longtemps. Alors que s’il est convaincu que sa pensée est la bonne, même s’il se trompe totalement, ça devient intrigant.
D’ailleurs dans Seven Deadly Sins, si on inversait les valeurs, ça rendrait les événements tout autant intéressants. Si on adopte le point de vue de Zeldris, on se dit que les autres peuples sont absolument abominables. On aurait une histoire passionnante avec des valeurs totalement renversées. »


Évidemment, on adorerait voir cette version du manga, comme Kanyar le dit dans notre émission consacrée à ces personnages si fascinants. 

Décovrez notre émission sur la fin de Seven Deadly Sins.


Des confidences, cet auteur fan du mythe arthurien en fait beaucoup d’autres au magazine spécialisé. Il revient ainsi sur la disparition d’un personnage important, sur son rapport aux tournois dans le shônen ou sur les raisons qui l’ont poussé à intégrer le système de comptage de point de combat et de magie dans son œuvre. Il évoque bien évidemment la fin de la série et le début d’une nouvelle ère à Camelot… C’est une interview de Nakaba Suzuki bien complète qui est disponible chez tous les marchands de journaux ou dans les sites de presse en ligne.

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