Cela fait maintenant plusieurs mois que la folie des chiffres du manga donne le tournis. Et pour en parler avec nous, Ahmed Agne, co-fondateur des éditions Ki-oon qu’on avait déjà reçu, s’est prêté au jeu de l’interview. Il nous livre son sentiment sur l’historique de cette situation exceptionnelle et ses impacts sur sa propre maison d’édition.

À vaincre sans péril…

Car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a vécu deux années particulières, surmontant les épreuves tel un héros de shônen ! On pense bien évidemment à la situation sanitaire qui a contraint Ki-oon à adapter ses méthodes de travail, tout en s’efforçant de répondre à la demande toujours croissante des lecteurs de manga. Mais aussi à la manière dont il a dû gérer « l’affaire Act-Age » ou l’arrivée de Manga Plus sur notre territoire. Et tout cela pour aboutir, surtout, à l’explosion de ses deux licences shônen phares : le désormais « mass-market » My Hero Academia, et son petit frère, le phénomène Jujutsu Kaisen.

C’est qui le patron ?

Mais si Ki-oon a su tirer son épingle du jeu, c’est aussi parce que le contexte lui était favorable. Le marché manga a connu une explosion de folie. Si bien que les chiffres de vente ahurissants et la mass-médiatisation de cette pop-culture autrefois reléguée au rang de divertissement pour ado attardé font aujourd’hui de Ki-oon un acteur essentiel du paysage culturel français. Et cela, Ahmed l’a bien compris, comme en témoigne sa lettre ouverte au ministre de la culture.

Vous allez voir que le boss de Ki-oon n’a pas sa langue dans sa poche. Et ça tombe bien : Clémence, Maxime et Robin sont là pour lui poser toutes leurs questions ! Et pour prolonger le débat, venez sur  #5dc le groupe de débat autour du manga ou sur notre serveur discord.

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