Demon Slayer : un anime qui tranche sec !

30 septembre 2019

Demon Slayer est sous les feux des projecteurs depuis quelques semaines, voir plusieurs mois. Et ce n’est pas pour rien. Avec le premier arc qui vient de se terminer chez Wakanim et sa (re)sortie en manga chez Panini manga, ce titre n’a pas fini de faire parler de lui car il tranche bien avec le reste des productions actuelles.

Kimetsu no Yaiba alias Demon Slayer, qui avait comme premier nom : Les Rodeurs de la Nuit chez Panini manga, avait connu des déboires lors de sa sortie. Qui était plutôt confidentiel en France, limite en catimini, alors que le titre se faisait une part belle dans le Shonen Jump de la Shueisha, aux cotés de One Piece, Naruto ou même de HunterXHunter !

Sa réputation au Japon grandissante, il n’en fallait pas plus pour qu’un anime voit le jour. Et mes amis… Quelle claque.

Tanjiro et Nezuko après l'attaque du Démon

Ce que fait Tanjiro : porter sa soeur

Une claque graphique

Je ne vais pas vous refaire l’histoire car on en a parlé longuement dans le podcast : Faut-il se relancer dans Demon Slayer ?, mais au delà du manga de Koyoharu GOTÔGE, l’animé produit par Ufotable est d’une prouesse graphique extraordinaire.

Les scènes des combats sont des peintures, c’est ce qui m’a le plus interpellé ! Les techniques que Tanjiro sort avec son épée sont d’une splendeur et la fluidité de l’animation de celles-ci m’ont laissé coi.

Elles sont limites tirés d’un jeu vidéo, avec une sorte de parallax avec un effet 3D sur les différents plans, ce qui rend l’animation vraiment différentes des standards que l’on pouvait avoir.
Rien à envier à ce qu’on pouvait voir sur l’Attaque des Titans, les effets de lumières et la juxtaposition des couches de couleurs et d’effets texturés de peintures rendent le tout absolument magnifique.
C’est comme-ci on avait crée un tableau sur plusieurs plans et que si l’on regarde d’un côté ou d’un autre, on voyait tout autre chose.

L'attaque de Tanjiro

L’eau coule à flot

La qualité au rendez-vous

La saison 1 se targue de 26 épisodes d’une grande qualité qui n’a jamais décliné une seule fois. Chaque épisode surprend par son innovation et sa maîtrise technique du découpage de l’image et de sa narration. Même les épisodes les plus calmes (les sessions d’entraînement) ont des plans qui sortent de l’ordinaire, avec des effets de vitesse là on ne s’attend pas.

D’ailleurs le 26ème épisode est ouf, je ne peux pas dire autrement. Sans faire de spoiler, il y a une séquence qui mêle 3D et 2D où tout est sans dessus dessous. Cette scène est oppressante, violente et en même temps magique, car les décors, la lumière et la texture sont en adéquation avec la nature du propos.

Demon Slayer est un animé qui utilise les standards des animes de la grande époque (Cowboy Bebop, Gurren Lagann et bien d’autres) et qui les modernisent tout en restant dans une esthétique d’un Japon d’avant Guerre.

Brillant et bluffant.

Nezuko et son regard de braise

Ce regard…

Et la musique alors ?

La musique de Kimetsu no Yaiba est incroyablement juste et bien placée.

Les émotions que nous procure le générique d’opening, composé par Kayoko Kusano et chanté par le groupe LISA, sont en parfaite harmonie avec le reste de l’animé. C’est un plongeon et sincère dans cette animé aux différentes facettes : courage, bravoure mais aussi doute et insécurité. Tel un bon shonen, l’anime nous fait part des doutes et des questionnements de son héros, la musique vient surenchérir les séquences de combats et d’émotions. Tout en concluant avec l’ending de FictionJunction feat. LiSA « From The Edge » sur une note douce et amer. Car effectivement, Tanjiro tue des démons, mais qui est vraiment le démon ? Ceux qui les tuent ou ceux qui bouffent les gens ?

Tanjiro et Nezuko lié à jamais

Le frère et la soeur ensemble contre le destin

Avec sa diffusion terminée, la saison 1 s’achève sur la fin d’un arc. Et le second (Le train de l’infini) se passera directement au cinéma, car un film en animation est prévu. Un teaser a même eu lieu à la fin de l’épisode 26.
Un film qui ne sera pas à louper tant il promet de l’épique et du merveilleux. Ufotable sera aussi aux commandes de ce film, ce qui présage que du bon.

Je ne peux pas être plus dithyrambique que cela, car en ayant lu les Rodeurs de la Nuit (à l’époque) le manga m’avait pas mal emballé. Et la redécouverte de ce titre en animé m’a vraiment donné envie de lire le manga et oui, il faut se relancer dans Demon Slayer aussi bien en manga qu’en anime.

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