Le paradoxe du manga Steampunk – #5DC

Steampunk et manga font-ils bon ménage ? à l’occasion de la sortie de Erio and The Electric Doll (Mangetsu), la 5e de Couv’ vous propose une expédition : explorer le genre Steampunk, redéfinir les frontières de son territoire et, bien sûr, partir à la découverte de pépites du passé et peut-être du futur. Cette semaine, on sort nos plus beaux costumes victoriens, monocles et casquettes incluses !

Quand le manga Steampunk fait “pchiiit” ?

Qu’est-ce qui définit un univers Steampunk ? Le manga partage-t-il ces codes ? La liste des œuvres qui nous viennent à l’esprit à l’évocation de ce genre est au final assez longue et plutôt polymorphe (romans, films, jeux vidéo, BD…). Le Steampunk va-t-il plus loin qu’un simple décorum ? Une panoplie de jolis artefacts, de matériaux, des ambiances chargées de fumées et de vapeurs rétro ? Le manga a su parfaitement puiser dans cette malle à accessoires pour habiller certaines de ses meilleurs réalisations : Levius, Fullmetal Alchemist, Beyond the Clouds ou Drifting Dragons pour ne citer que quelques titres. Mais de beaux atours suffisent-ils à fabriquer de belles histoires ?

Vers le fini et l’au-delà ?

En définitive, le genre ne demande pas mieux qu’une petite remise à jour ! Exit les célébrations de la ruée vers les ressources, l’exploitation sans limite des richesses terrestres et des humains. Place désormais à un “Steampunk 2.0”, qui arriverait à combiner ce qu’on a appris – bien souvent à nos dépens – des excès de l’industrialisation à tout va et nos questionnements sur des problématiques très actuelles, sur les nouvelles technologies (IA ou autre) ou notre rapport à notre environnement. Si, vous aussi, vous voulez parler de manga Steampunk, suivez Julie, Kanyar, Maxime et Robin et rejoignez-nous à bord de notre dirigeable #5DC !