Cette semaine, c’est le choc d’un titan : Rave VS Dead Rock. En effet, il ne vous aura certainement pas échappé que la superstar du manga Hiro Mashima bénéficie actuellement d’une double actualité. Car alors que sa toute première série, Rave, a récemment été rééditée chez Glénat, Pika nous propose sa dernière nouveauté : Dead Rock. L’occasion idéale pour nous de comparer ces deux œuvres et de faire un petit bilan du chemin parcouru par leur auteur…

Si loin, si proche.

Et si, graphiquement, la progression est nette, voyons comment Hiro Mashima a également su évoluer dans son approche du shônen. Véritable saga d’action-fantasy, Rave transpire la jeunesse et la fraîcheur de l’appel à l’aventure. Tandis que Dead Rock prend des atours légèrement plus dark et s’amuse avec tout un folklore mythologique pour déconstruire le shônen façon “film de casse”. Et dans les deux cas, on sent la patte d’un auteur qui s’amuse, ce qui fait toujours plaisir.

Les héros de Mashima.

Sauf qu’il est peut-être là que le bât blesse un peu. À trop vouloir privilégier le fun au fond, on en vient à se demander si Mashima a réellement quelque chose à nous raconter. Rave était certes moins maîtrisé, mettant sans doute une bonne dizaine de tomes à révéler son plein potentiel. Mais la spontanéité de son auteur et de ses personnages y est prégnante, devenant parfois source de climax narratifs inoubliables. À l’inverse, Dead Rock (prévu pour être une série courte à priori) en met plein la vue d’entrée de jeu et ne s’embarrasse pas de toute une mise en place introductive. Mais le lecteur a-t-il finalement le temps de s’attacher à sa galerie de héros ? Bref, vous l’aurez compris, le cas Mashima nous rend perplexes… Vous aussi, venez parler de cet auteur sur #5dc le groupe de débat autour du manga ou sur notre serveur discord.

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