Au cœur de cette émission, il est question du gore et poisseux seinen Tokyo Ghoul. Il y a des mangas qui font l’unanimité en bien ou en mal, et ceux sur lesquels on n’arrive pas à trancher. Dans ce nouvel épisode du podcast La 5e de Couv’, on se penche sur l’un d’eux… Un seinen–shônen dont nous avons bien peu parlé jusqu’à lors. Pourtant si l’on fait le classement des ventes de mangas en France, le titre édité par Glénat se retrouve dans le top 10 des meilleures licences, aux côtés de l’Attaque des Titans ou de Berserk. Malgré tout, cette série revient peu dans les conseils mangas, et rare sont ceux qui glorifient ce titre au détriment d’autres.
Talent et engouement
Écrit par le talentueux Sui Ishida, Tokyo Ghoul avait fait sensation à sa sortie. Très attendu par les lecteurs de plus en plus au fait de l’actualité manga au Japon, le bilan de son succès se dessine étonnamment avec nuance. Car si les ventes peuvent attester d’un succès indéniable, l’engouement autour du titre peut apparaitre bien plus mesuré. Pourtant sur l’archipel nippon l’auteur est très apprécié, au point d’avoir été choisi par Yoshihiro Togashi pour dessiner l’histoire sur l’enfance d’Hisoka (inédit en France). Alors pourquoi Tokyo Ghoul peut être ressenti comme mal-aimé ? Pourquoi ne voit-on pas une hype aussi forte comme sur d’autres mangas ?
Le cas Ken Kaneki, Tokyo Ghoul et seinen
Mais avec un héros qui manque parfois de charisme et une ambiance aussi sombre, c’est difficile de s’y jeter, voir même, de s’identifier à Ken Kaneki. Alors malgré l’esthétisme du manga, la coolitude des masques, et la chorégraphie des combats, Tokyo Ghoul est-il considéré à sa juste valeur ? C’est ce qu’on essaie de comprendre cette fois. Alors, plongez avec Flavien, Johnny et Maxime dans les bas-fonds, pour une visite d’un Tokyo anthropophage. Pour commenter, partager vos ressentos, venez faire un tour sur #5dc le groupe de débat autour du manga.
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