Alors que le festival International de la Bande dessinée d’Angoulême 2024 vient d’ouvrir, Julie se penche sur l’œuvre d’une de ces illustres invités et de l’Anthologie de Moto Hagio.
Elegante sobriété.
Dans sa première édition de 2013, l ‘œuvre de Moto Hagio était présentée en coffret. Deux volumes intitulés De l’humain et De la Rêverie regroupaient une dizaine des mangas courts parmi les plus connus de cette autrice. Ce choix donnait un petit aperçu de l’étendue des thématiques et des genres explorés au fil des ans par Moto Hagio. Prenons l’exemple de Nous sommes Onze. Ce manga en deux parties invitent le lecteur à un huis-clos spatial. Un thème qui sera notamment repris près de quarante ans plus tard dans Astra Lost in Space.
Jeunesse immortelle…
Ce qui frappe encore aujourd’hui, c’est la jeunesse de ses héros. Tous adolescents, ils sont souvent à l’apogée de leur fraîcheur dans la première décennie de leur existence. Pourtant, ils n’en sont pas moins meurtris, songeurs et souvent désabusés. Car leur âmes sont toutes façonnées de la même mélancolie et du même espoir d’échapper un jour à la fatalité. Tels les enfants livrés à la guerre dans le Coquetier, ou les élèves du Pensionnat de Novembre, tous redoutent le moment où leur enfance rêvée ou cauchemardesque prendra fin.
Une réédition salutaire.
Glénat propose une réédition de ces classiques. Avec Le Clan des Poe et d’autres œuvres encore inconnues en France, une nouvelle vision du manga se dessine. Enfin, une histoire longtemps mise de côté s’offre à nous. Alors que le shojo manga a toujours été précurseur sur le marché du manga au Japon. Venez, refaisons un bout d’histoire avec Moto Hagio !
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