Difficile de passer à côté : Gachiakuta, la nouvelle petite bombe shônen du Weekly Shonen Magazine, vient de débarquer en France chez Pika. Alors que vaut ce premier véritable “temps fort” de l’année manga 2023 ? Et surtout, a-t-il les armes suffisantes pour prétendre à son statut de hit annoncé ? Il est temps d’en avoir le cœur net…

Voyage au bout des ordures…

Commençons par un petit pitch. Nous sommes dans un monde imaginaire à la fois futuriste, fantastique et archaïque, composé, à l’instar de Zalem dans Gunnm, d’une grande et brillante cité et d’un bidonville précaire et insalubre. Persuadé que les objets ont une âme, Rudo, notre héros, se mue dès qu’il le peut en mystérieux voleur pour se servir dans les ordures des riches et des puissants et sauver ce qui peut l’être. Mais une cascade d’événements va le pousser à se lancer dans une aventure fumeuse et à découvrir qu’il n’est pas qu’un misérable gamin marginal…

Une décharge visuelle !

Revenant à une certaine essence du nekketsu avec son héros embrasé par la colère et le refus des injustices, Gachiakuta tire son épingle du jeu grâce à un univers à fort potentiel et un concept de pouvoirs assez nouveau. Et derrière son enrobage narratif relativement convenu, c’est surtout la personnalité graphique de Kei Urana (ex-assistant de Atsushi Okubo) et ses planches d’une grande intensité qui ne laissent pas indifférents… En tout cas, c’est ce que pensent Kanyar, Maxime et Robin ! Vous-aussi, venez parler de Gachiakuta sur #5dc le groupe de débat autour du manga ou sur notre serveur discord.

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