Manga et yakuza font-ils bon ménage ? Et, surtout, les mangas de yakuzas peuvent-ils nous faire rire ? Voici les questions qui nous intéressent dans ce nouveau podcast de la 5e de Couv’. Entre mythe sur le déclin et objet culturel exotique, les yakuzas en manga ont-ils encore la cote ?
Comiques de situation.
Que cela soit dans les mangas d’Urasawa avec Happy ou dans les sorties récentes comme la Voie du Tablier ou encore The Fable, le yakuza – membre de la pègre nippone – est partout. Et, bien souvent, il n’y fait pas bonne figure : gueules de taulards, regards mauvais, style ringard, costards criards… Les auteurs ne se gênent pas pour se moquer des codes du yakuza dans leurs mangas. Que cela porte sur son look ou ses méthodes qui, loin d’être à la page, ont l’air parfois carrément démodées. Pourtant, en se penchant sur l’histoire de cette communauté à part et en retraçant son parcours à travers les œuvres qui sont parvenues jusqu’en France – telles Sanctuary ou Ladyboy VS Yakuzas – cette image n’a pas toujours été aussi lisse ou consensuelle. Surtout, elle se révèle plus profonde que le rôle de bouffons qu’on leur a accolé.
La fascination du mâle !
Les mangas sérieux qui traitent de la pègre existent. Et ce qu’ils nous montrent ne nous donne pas envie de rire. Des séries, comme Ushijima, l’usurier de l’ombre ou plus récemment Diver, s’appuient sur des réalités sordides où viennent se fracasser un mythe. Fini l’âge d’or du hors-la-loi chevaleresque qui évitait la misère à la veuve et l’orphelin. De nos jours, le manga de yakuza écorne volontiers une certaine image de l’homme japonais, viril, indomptable mais… à nouveau la modernité vient frapper le Japon ancestral dans ses valeurs ! Julie et Maxime explorent avec vous le monde du yakuza tel qu’il est dessiné dans le manga. Et si vous aussi, vous avez de sombres anecdotes à nous partager, venez nous en parler sur #5dc le groupe de débat autour du manga ou sur notre serveur discord.
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